Jour 8 - samedi 9 décembre
Aujourd'hui, c'est notre dernier jour d'excursion à Malte, nous essayons d'en profiter au maximum. Mais les jambes sont lourdes à cause des nombreux kilomètres engloutis hier et pendant le reste de la semaine...
Nous partons prendre le bus, direction Mgarr où se trouve l'embarcadère. L'aller-retour pour la petite île déserte de Domino est à 15 euros par personne, ce qui est exorbitant quand on sait que l'aller-retour Gozo-Malte est à moins de 5 euros... Mais bon, tant pis, c'est à faire!
Nous patientons quelques minutes dans le port avant d'embarquer. Nous avons décidément de la chance avec le temps!
La traversée se passe bien, même si ça remue un petit peu. Joss n'a pas été malade, c'est que ça ne devait pas tant tanguer que ça...
En quinze minutes, nous voici dans une baie aux eaux turquoises.
Comino est un petit bout de calcaire stérile coincé entre Malte et Gozo. Autrefois repaire de pirates et de contrebandiers, son isolement lui valut ensuite de servir de zone de quarantaine pour les malades du choléra et de la peste au début du 19ème siècle. L'île, quasi déserte (nous n'avons vu qu'un hôtel), est d'une beauté à couper le souffle, ceinte de grottes et de falaises.
C'est là que s'étend le célèbre lagon bleu, l'une des attractions les plus visitées de Malte. L'été, la plage doit être bondée!
Nous continuons à marcher à travers les rochers, poussés par le vent qui s'est levé. Et ça souffle sacrément! Les paysages sont toujours aussi magnifiques.
Les chemins sont grossiers et assez faciles. Il n'y a pas de voitures sur l'île, donc c'est encore plus calme que sur Gozo et sur Malte. Et comme Comino ne mesure que 2,5km sur 1,5km, on peut facilement tout faire à pied, ce qui est vraiment génial.
Puis nous atteignons la tour Sainte-Marie, qui fait partie d'un ensemble de tours fortifiées mis en place par les chevaliers entre Gozo et Mdina pour repérer l'envahisseur et pouvoir lui faire face. Nous en avons déjà croisé plusieurs lors de nos précédentes balades, mais celle-ci semble encore plus grande.
Un peu plus loin, nous gagnons la batterie militaire, où de nombreux boulets de canon étaient entreposés. Les canons d'époque sont toujours à leur place. En revanche, aucun homme n'y stationnait, et de fait, le bâtiment ne stockait pas de poudre.
Nous reprenons notre marche vers le centre de l'île et gagnons une petite plage de sable blanc et fin où nous nous asseyons un instant.
Le bateau ne va pas tarder à nous récupérer, alors nous retournons à l'embarcadère. Nous avons marché environ 7km sur cette petite île. Nous aurions aimé longer d'avantage la côte, mais le vent était vraiment trop fort!
Sur le chemin du retour, nous faisons une halte face aux grottes de Santa Maria.
La mer remue bien plus qu'a l'aller, ceux qui sont assis à l'arrière du bateau finissent trempés! Quant à nous, nous devons changer de place pour éviter l'inondation... Le bateau passe dans de sacrés creux qui donnent le mal de mer. Heureusement, la traversée ne dure que quinze minutes!
De retour au port, nous cherchons un restaurant où déjeuner. Il est près de 15h, alors la plupart sont fermés... Un seul nous accepte, pris de pitié probablement. Nous y mangeons des pâtes au pesto et du risotto au gorgonzola.
Nous partons ensuite explorer la côte est. Un joli sentier de randonnée nous fait passer à travers les rochers.
De là nous avons une vue incroyable sur le port de Mgarr.
Comme la nuit commence à tomber, nous regagnons la route principale et cherchons un bus. Avec 4km de plus dans les jambes, nous sommes épuisés! Pourtant, c'est la plus petite journée depuis le début de notre séjour.
Nous rentrons à l'hôtel et ressortons pour dîner vers 19h30. Au menu, des spaghettis au lapin et aux petits pois pour Joss, des raviolis au fromage de Gozo et à la sauce tomate pour moi. Et un tiramisu en dessert bien sûr, pour finir en beauté!
Demain nous rentrons à Paris. Nous prenons un bus a 10h20 pour Mgarr, d'où nous avons un ferry a 11h15 pour nous ramener sur Malte. Puis la navette nous conduira à l'aéroport où notre vol décolle a 15h15. Retour attendu pour 18h, dans le froid et qui sait, sous la neige???
samedi 9 décembre 2017
vendredi 8 décembre 2017
Le sud-ouest de Gozo
Jour 7 - vendredi 8 décembre
Ce matin, nous avons eu la surprise d'être réveillés au son des feux d'artifices. Déjà hier soir, nous en avions entendus en nous endormant, mais ce matin, c'est une première! Notre hôtesse nous explique qu'il s'agit d'une fête religieuse et que les feux d'artifices sont comme des appels à la prière. C'est orignal...
Nous prenons le bus de 10h20 en direction de Mgarr, là où le ferry nous a débarqué deux jours plus tôt. Nous trouvons sans problème le chemin de randonnée qui nous fait escalader une première falaise (falaises de Tafal). Le point de vue est fantastique. Au loin nous apercevons Malte et Comino.
Autour de nous, des figuiers de barbarie gigantesques.
Plus loin, nous admirons une nouvelle fois des marais salants creusés dans la roche. Il y a même une échelle qui descend dans la petite crique. Dommage, nous n'avons pas nos maillots!
En continuant vers l'ouest, une petite ile déserte nous fait face, le Fessej Rock. On se remémore le Comte de Monte Cristo!
Nous croisons une nouvelle tour de guet avec son pont-levis abaissé, qui défendait l'entrée de la baie de Mgarr Ix Xini ("port des galères").
Plusieurs siècles auparavant, il s'agissait du grand port des chevaliers de Saint Jean. Plus récemment, la baie a été prise d'assaut pendant 5 mois par les équipes de tournage du film "Vue sur mer", avec Angelina Jolie et Brad Pitt.
Au fond de la crique, une mini plage de galets invite à la baignade.
Puis l'ascension des pics reprend, c'est difficile, d'autant plus qu'il fait super chaud et que par moments il n'y a pas du tout de vent. On en oublierait presque que nous sommes en décembre!
Au loin, nous apercevons la citadelle de Victoria, où nous séjournons. De là, nous nous rendons bien compte que les distances sur l'île sont très faibles...
Nous longeons les falaises de calcaire de Ta Cenc, qui plongent 130m plus bas dans la mer. Nous faisons attention à ne pas glisser.
Et nous voici déjà à Xiendi, ancien village de pêcheurs devenu cité balnéaire prisée. Au 19ème siècle, on l'appelait le "port des femmes", car seules celles-ci avaient droit de s'y baigner.
Nous faisons une pause sur la jetée, d'où nous observons une myriade de poissons, de toutes les tailles, formes et couleurs.
A l'extrémité de la baie, nous empruntons un escalier assez raide.
Puis nous bifurquons pour grimper au sommet de la falaise. Le parcours est franchement compliqué!
Nous arrivons finalement sur un plateau, ça fait du bien!
Ici se trouvent à nouveau de nombreuses terrasses. Sur plusieurs, des stands de tirs pour les chasseurs. Ils disposent des oiseaux dans des minuscules cages sur des petits murets, pour attirer d'autres oiseaux. Eux se cachent dans des abris de pierres, à l'abri du vent.
La suite du chemin est particulièrement belle, nous continuons à longer la mer à flanc de falaises.
Joss en escalade certaines, moi je m'économise! Pas de montées inutiles!
De Wardija Point, nous continuons vers Dwejra. En chemin, nous observons de nombreux fossiles. Beaucoup de coquillages sont incrustés dans le calcaire, des coquilles Saint Jacques et des oursins plats notamment.
Comme la nuit ne va pas tarder, nous accélérons le pas pour atteindre Dwejra, site de tournage de Game Of Thrones.
Nous avons de la chance, nous arrivons au niveau de Fungus Rock au moment du coucher de soleil.
Nous ne voyons malheureusement pas le célèbre "azur window", emblème de Malte, qui s'est effondré suite à une tempête en mars dernier...
Le bus nous récupère à 17h40 dans la nuit noire pour nous ramener à Victoria. Une sacrée journée de marche avec près de 20km au compteur!
Nous dînons tôt car nous sommes, comme d'habitude, affamés, n'ayant pas déjeuner (heureusement, nous avions quelques biscuits pour nous aider à tenir). Nous nous régalons de poisson pour changer du lapin!
Dehors, ça pétarade de feux d'artifices. Il s'agit de la procession de l'Immaculée Conception. Quand nous sortons du restaurant, nous tombons dessus. C'est impressionnant. Les premiers tiennent des bannières, puis viennent des groupes qui tiennent des croix, une fanfare, puis une immense statue de sainte. Le groupe marche de manière régulière en marquant de nombreuses pauses. Ils ne redémarrent qu'avec les feux d'artifices.
Tous se dirigent vers l'église pour la messe. On y aperçoit un homme qui fait carillonner les cloches.
Nous, nous rentrons nous coucher! Espérons que les feux d'artifices ne se prolongent pas jusque tard dans la nuit, comme hier...
Ce matin, nous avons eu la surprise d'être réveillés au son des feux d'artifices. Déjà hier soir, nous en avions entendus en nous endormant, mais ce matin, c'est une première! Notre hôtesse nous explique qu'il s'agit d'une fête religieuse et que les feux d'artifices sont comme des appels à la prière. C'est orignal...
Nous prenons le bus de 10h20 en direction de Mgarr, là où le ferry nous a débarqué deux jours plus tôt. Nous trouvons sans problème le chemin de randonnée qui nous fait escalader une première falaise (falaises de Tafal). Le point de vue est fantastique. Au loin nous apercevons Malte et Comino.
Plus loin, nous admirons une nouvelle fois des marais salants creusés dans la roche. Il y a même une échelle qui descend dans la petite crique. Dommage, nous n'avons pas nos maillots!
En continuant vers l'ouest, une petite ile déserte nous fait face, le Fessej Rock. On se remémore le Comte de Monte Cristo!
Nous croisons une nouvelle tour de guet avec son pont-levis abaissé, qui défendait l'entrée de la baie de Mgarr Ix Xini ("port des galères").
Plusieurs siècles auparavant, il s'agissait du grand port des chevaliers de Saint Jean. Plus récemment, la baie a été prise d'assaut pendant 5 mois par les équipes de tournage du film "Vue sur mer", avec Angelina Jolie et Brad Pitt.
Au fond de la crique, une mini plage de galets invite à la baignade.
Puis l'ascension des pics reprend, c'est difficile, d'autant plus qu'il fait super chaud et que par moments il n'y a pas du tout de vent. On en oublierait presque que nous sommes en décembre!
Au loin, nous apercevons la citadelle de Victoria, où nous séjournons. De là, nous nous rendons bien compte que les distances sur l'île sont très faibles...
Nous longeons les falaises de calcaire de Ta Cenc, qui plongent 130m plus bas dans la mer. Nous faisons attention à ne pas glisser.
Et nous voici déjà à Xiendi, ancien village de pêcheurs devenu cité balnéaire prisée. Au 19ème siècle, on l'appelait le "port des femmes", car seules celles-ci avaient droit de s'y baigner.
Nous faisons une pause sur la jetée, d'où nous observons une myriade de poissons, de toutes les tailles, formes et couleurs.
A l'extrémité de la baie, nous empruntons un escalier assez raide.
Puis nous bifurquons pour grimper au sommet de la falaise. Le parcours est franchement compliqué!
Nous arrivons finalement sur un plateau, ça fait du bien!
Ici se trouvent à nouveau de nombreuses terrasses. Sur plusieurs, des stands de tirs pour les chasseurs. Ils disposent des oiseaux dans des minuscules cages sur des petits murets, pour attirer d'autres oiseaux. Eux se cachent dans des abris de pierres, à l'abri du vent.
La suite du chemin est particulièrement belle, nous continuons à longer la mer à flanc de falaises.
Joss en escalade certaines, moi je m'économise! Pas de montées inutiles!
De Wardija Point, nous continuons vers Dwejra. En chemin, nous observons de nombreux fossiles. Beaucoup de coquillages sont incrustés dans le calcaire, des coquilles Saint Jacques et des oursins plats notamment.
Comme la nuit ne va pas tarder, nous accélérons le pas pour atteindre Dwejra, site de tournage de Game Of Thrones.
Nous avons de la chance, nous arrivons au niveau de Fungus Rock au moment du coucher de soleil.
Nous ne voyons malheureusement pas le célèbre "azur window", emblème de Malte, qui s'est effondré suite à une tempête en mars dernier...
Le bus nous récupère à 17h40 dans la nuit noire pour nous ramener à Victoria. Une sacrée journée de marche avec près de 20km au compteur!
Nous dînons tôt car nous sommes, comme d'habitude, affamés, n'ayant pas déjeuner (heureusement, nous avions quelques biscuits pour nous aider à tenir). Nous nous régalons de poisson pour changer du lapin!
Dehors, ça pétarade de feux d'artifices. Il s'agit de la procession de l'Immaculée Conception. Quand nous sortons du restaurant, nous tombons dessus. C'est impressionnant. Les premiers tiennent des bannières, puis viennent des groupes qui tiennent des croix, une fanfare, puis une immense statue de sainte. Le groupe marche de manière régulière en marquant de nombreuses pauses. Ils ne redémarrent qu'avec les feux d'artifices.
Tous se dirigent vers l'église pour la messe. On y aperçoit un homme qui fait carillonner les cloches.
Nous, nous rentrons nous coucher! Espérons que les feux d'artifices ne se prolongent pas jusque tard dans la nuit, comme hier...
jeudi 7 décembre 2017
Le nord de Gozo
Jour 6 - jeudi 7 décembre
Le moins que l'on puisse dire c'est que nous avons caillé cette nuit! Notre farmhouse est une authentique maison de village (et non une ferme isolée) où l'on vivait à l'étage tandis que le bétail était gardé au rez-de-chaussée. La notre possède encore de superbes voûtes de pierre, poutres de bois et sol en dalles. Les murs sont très épais et gardent bien la fraîcheur, ce qui doit être très agréable l'été quand il fait 40°. Mais quand il en fait 15 dehors et qu'il n'y a pas de chauffage a l'intérieur, c'est une autre histoire! Le plafond de notre chambre est creusé d'une grande ouverture qui laisse passer la lumière. Réveil forcé à 7h pour Joss! Heureusement pour moi, je dors avec un masque... J'entends tout de même le charmant chant du coq, à quelques maisons de la notre.
Le petit-déjeuner préparé par notre hôtesse est gargantuesque: jus d'oranges du jardin, thé, toasts, omelette, charcuterie, fromage, yaourt frais avec fruits et céréales,... Nous nous régalons!
Nous montons ensuite en selle pour notre première expédition à bicyclette. Ca commence mal: nos pneus (les quatre) sont à plat. La pompe ne fonctionne pas, impossible de les regonfler. On décide tout de même de partir avec et de chercher une station-service. Mais à peine avons-nous donné deux coups de pédale que nous nous arrêtons déjà. Nos selles sont trop basses. Joss parvient à remonter la sienne, quant à la mienne, rien à faire, j'ai l'impression d'être sur un bmx... Nous abandonnons l'idée du vélo!
Nous partons donc en direction des bus. Manque de bol encore une fois, le bus qui devait nous amener à Marsalforn vient de partir, le prochain ne passe que dans 50minutes... Nous changeons de programme et décidons d'aller à Ramla Bay. Au moins, nous ne devons patienter qu'une demi-heure...
Avec son sable roux-doré, Ramlay Bay est parait-il l'une des plus jolies plages de Gozo.
Nous commençons notre balade en grimpant la première falaise. Au début tout se passe bien, le chemin est magnifique, nous longeons la mer.
Puis viennent les premières difficultés: des pentes raides qui grimpent à n'en plus finir. Heureusement, la terre est sèche!
Quand nous revenons sur du plat, la terre (glaise) est cette fois-ci très glissante, nous manquons de tomber à plusieurs reprises... Puis viennent les pentes raides et glissantes, le combo gagnant!
Heureusement pour nous, les paysages sont toujours aussi magnifiques.Et nous croisons même des caméléons!
Nous arrivons alors à un magnifique point de vue, mais le chemin s'y arrête. Nous ne nous voyons pas du tout rebrousser chemin, car la première partie était tout de même assez compliquée, alors nous nous aventurons sur les fameuses terrasses cultivées. Bien entendu, nous nous y perdons! Ce qui est amusant (après coup) c'est que dès le début nous avons suivi des traces de pas et c'est seulement arrivés tout au bout du bout des terrasses que nous avons réalisé que ces pas avaient également fait demi-tour... Nous sommes bel et bien dans une impasse...
Qu'a cela ne tienne, Joss escalade un mur de pierre, car le GPS indique que nous sommes près d'une route, le comble. Je le suis tant bien que mal. Nous nous retrouvons dans un champ cultivé et entretenu, pour une fois. Nous longeons le mur de pierres pour ne pas piétiner les plantations. J'aurais du plus regarder devant moi: je me suis pris de plein fouet une grosse pierre qui sortait du mur. Sur le coup, je suis complètement sonnée, mais plus de peur que de mal. J'ai tout de même une bosse et une énorme marque rouge sur le front (que l'on aperçoit sur toutes les photos qui suivent...).
Au moins, nous avons rejoint une route! Nous marchons jusqu'à Marsalforn, en nous réjouissant de ne pas avoir eu les vélos, car qu'est ce que c'est vallonné!!
En chemin, nous apercevons la Statue du Christ Tas-Salvatur (Le Rédempteur) au sommet d'une petite colline. On se croirait à Rio!
Marsalforn, petit village de pêcheurs, est la principale cité balnéaire de Gozo. La ville est tout de même très construite!
Nous marchons le long de la promenade face à la mer et nous nous arrêtons déjeuner (pour une fois) au Otters Bistro. Nous nous hydratons avec deux grands verres de coca et commandons une soupe de fruits de mer en entrée. Celle-ci s'avère être extrêmement copieuse et vraiment succulente, avec un bouillon aux tomates et échalotes, où baignent des langoustines, des moules, des palourdes et des couteaux. A seulement 8 euros, à peine croyable. Puis Joss choisit une pizza, quant à moi je teste une salade poires/noix/gorgonzola. Nous sommes tous deux ravis de nos choix.
Nous repartons en longeant les marais salants, un véritable jeu de miroirs démultipliés face au ciel. Toute la côte nord de Gozo, avec ses étendues plates de calcaire s'effritant à la main, se prêtait idéalement à la production saline, l'eau de mer pénétrant dans ces bassins peu profonds (par un système d'irrigation que nous n'avons pas trop bien compris), puis le vent et le soleil faisaient le reste. Trois familles de Gozo récoltent encore le sel entre mai et septembre.
Cinq kilomètres plus loin, nous voilà à Wied Il Ghasri. Un étroit escalier creusé dans la roche permet d'atteindre la minuscule plage de galets nichée dans une étroite crique cernée de falaises.
Nous continuons à travers le littoral rocheux aux formes sculpturales jusqu'au Wied Il Mielah, très joli mais moins intéressant que le précédent point de vue. On y fait une petite pause méritée.
Nous apercevons au loin le phare Gordan.
Le soleil commence à descendre, nous accélérons le pas. La route est strictement encadrée de murs de pierres qui donnent une ambiance particulière au chemin.
De là, nous avons une vue splendide sur la basilique de Ta Pinu, majestueuse. De style roman, avec campanile à l'italienne, et aux pierres d'un blond doré, elle marque le paysage!
Nous bifurquons alors vers Gharb, où nous attendons notre bus pour nous ramener à Victoria.
Nous avons encore beaucoup marché (15km). Nous sommes contents car nous n'aurions jamais pu passer par nos chemins escarpés en vélos. Nous hésitions à en louer pour demain, mais nous préférons finalement marcher!
A Victoria, nous retournons marcher dans la citadelle. L'endroit est décidément toujours aussi calme. Tout est fermé, l'ambiance y est vraiment étrange. Nous en faisons le tour par les remparts, mais la nuit noire ne nous permet pas de distinguer grand chose...
Fin de la journée, demain nous visitons le sud de l'île!
Le moins que l'on puisse dire c'est que nous avons caillé cette nuit! Notre farmhouse est une authentique maison de village (et non une ferme isolée) où l'on vivait à l'étage tandis que le bétail était gardé au rez-de-chaussée. La notre possède encore de superbes voûtes de pierre, poutres de bois et sol en dalles. Les murs sont très épais et gardent bien la fraîcheur, ce qui doit être très agréable l'été quand il fait 40°. Mais quand il en fait 15 dehors et qu'il n'y a pas de chauffage a l'intérieur, c'est une autre histoire! Le plafond de notre chambre est creusé d'une grande ouverture qui laisse passer la lumière. Réveil forcé à 7h pour Joss! Heureusement pour moi, je dors avec un masque... J'entends tout de même le charmant chant du coq, à quelques maisons de la notre.
Le petit-déjeuner préparé par notre hôtesse est gargantuesque: jus d'oranges du jardin, thé, toasts, omelette, charcuterie, fromage, yaourt frais avec fruits et céréales,... Nous nous régalons!
Nous montons ensuite en selle pour notre première expédition à bicyclette. Ca commence mal: nos pneus (les quatre) sont à plat. La pompe ne fonctionne pas, impossible de les regonfler. On décide tout de même de partir avec et de chercher une station-service. Mais à peine avons-nous donné deux coups de pédale que nous nous arrêtons déjà. Nos selles sont trop basses. Joss parvient à remonter la sienne, quant à la mienne, rien à faire, j'ai l'impression d'être sur un bmx... Nous abandonnons l'idée du vélo!
Nous partons donc en direction des bus. Manque de bol encore une fois, le bus qui devait nous amener à Marsalforn vient de partir, le prochain ne passe que dans 50minutes... Nous changeons de programme et décidons d'aller à Ramla Bay. Au moins, nous ne devons patienter qu'une demi-heure...
Avec son sable roux-doré, Ramlay Bay est parait-il l'une des plus jolies plages de Gozo.
Nous commençons notre balade en grimpant la première falaise. Au début tout se passe bien, le chemin est magnifique, nous longeons la mer.
Puis viennent les premières difficultés: des pentes raides qui grimpent à n'en plus finir. Heureusement, la terre est sèche!
Quand nous revenons sur du plat, la terre (glaise) est cette fois-ci très glissante, nous manquons de tomber à plusieurs reprises... Puis viennent les pentes raides et glissantes, le combo gagnant!
(Si ça ne se voit pas, je souffre! Joss aussi, mais c'est lui qui prend les photos...)
Heureusement pour nous, les paysages sont toujours aussi magnifiques.Et nous croisons même des caméléons!
Nous arrivons alors à un magnifique point de vue, mais le chemin s'y arrête. Nous ne nous voyons pas du tout rebrousser chemin, car la première partie était tout de même assez compliquée, alors nous nous aventurons sur les fameuses terrasses cultivées. Bien entendu, nous nous y perdons! Ce qui est amusant (après coup) c'est que dès le début nous avons suivi des traces de pas et c'est seulement arrivés tout au bout du bout des terrasses que nous avons réalisé que ces pas avaient également fait demi-tour... Nous sommes bel et bien dans une impasse...
Qu'a cela ne tienne, Joss escalade un mur de pierre, car le GPS indique que nous sommes près d'une route, le comble. Je le suis tant bien que mal. Nous nous retrouvons dans un champ cultivé et entretenu, pour une fois. Nous longeons le mur de pierres pour ne pas piétiner les plantations. J'aurais du plus regarder devant moi: je me suis pris de plein fouet une grosse pierre qui sortait du mur. Sur le coup, je suis complètement sonnée, mais plus de peur que de mal. J'ai tout de même une bosse et une énorme marque rouge sur le front (que l'on aperçoit sur toutes les photos qui suivent...).
Au moins, nous avons rejoint une route! Nous marchons jusqu'à Marsalforn, en nous réjouissant de ne pas avoir eu les vélos, car qu'est ce que c'est vallonné!!
En chemin, nous apercevons la Statue du Christ Tas-Salvatur (Le Rédempteur) au sommet d'une petite colline. On se croirait à Rio!
Marsalforn, petit village de pêcheurs, est la principale cité balnéaire de Gozo. La ville est tout de même très construite!
Nous marchons le long de la promenade face à la mer et nous nous arrêtons déjeuner (pour une fois) au Otters Bistro. Nous nous hydratons avec deux grands verres de coca et commandons une soupe de fruits de mer en entrée. Celle-ci s'avère être extrêmement copieuse et vraiment succulente, avec un bouillon aux tomates et échalotes, où baignent des langoustines, des moules, des palourdes et des couteaux. A seulement 8 euros, à peine croyable. Puis Joss choisit une pizza, quant à moi je teste une salade poires/noix/gorgonzola. Nous sommes tous deux ravis de nos choix.
(Ceci est une soupe)
Nous repartons en longeant les marais salants, un véritable jeu de miroirs démultipliés face au ciel. Toute la côte nord de Gozo, avec ses étendues plates de calcaire s'effritant à la main, se prêtait idéalement à la production saline, l'eau de mer pénétrant dans ces bassins peu profonds (par un système d'irrigation que nous n'avons pas trop bien compris), puis le vent et le soleil faisaient le reste. Trois familles de Gozo récoltent encore le sel entre mai et septembre.
Cinq kilomètres plus loin, nous voilà à Wied Il Ghasri. Un étroit escalier creusé dans la roche permet d'atteindre la minuscule plage de galets nichée dans une étroite crique cernée de falaises.
Nous continuons à travers le littoral rocheux aux formes sculpturales jusqu'au Wied Il Mielah, très joli mais moins intéressant que le précédent point de vue. On y fait une petite pause méritée.
Nous apercevons au loin le phare Gordan.
Le soleil commence à descendre, nous accélérons le pas. La route est strictement encadrée de murs de pierres qui donnent une ambiance particulière au chemin.
De là, nous avons une vue splendide sur la basilique de Ta Pinu, majestueuse. De style roman, avec campanile à l'italienne, et aux pierres d'un blond doré, elle marque le paysage!
Nous bifurquons alors vers Gharb, où nous attendons notre bus pour nous ramener à Victoria.
Nous avons encore beaucoup marché (15km). Nous sommes contents car nous n'aurions jamais pu passer par nos chemins escarpés en vélos. Nous hésitions à en louer pour demain, mais nous préférons finalement marcher!
A Victoria, nous retournons marcher dans la citadelle. L'endroit est décidément toujours aussi calme. Tout est fermé, l'ambiance y est vraiment étrange. Nous en faisons le tour par les remparts, mais la nuit noire ne nous permet pas de distinguer grand chose...
Fin de la journée, demain nous visitons le sud de l'île!
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