Nous quittons Vinales a 9h00 dans un taxi collectivo (une Chevrolet) partagé avec 6 autres personnes (nous sommes 9 dans la voiture avec un enfant de 2 ans). À mi parcours, vers la Havane, nous nous arrêtons sur une aire et nous apprenons que nous devons changer de taxi. La suite de la route se fera à l'arrière d'un mini bus où l'odeur de pot d'échappement est si forte qu'elle nous donne des maux de tête. Le taxi nous coûte 60cuc à deux, pour les touristes suisses ça sera 70 et pour la touriste espagnole et son mari 50.
Arrivés à Veradero à 14h30, soit après 5heures de route, nous posons nos affaires à la casa (sale, chère - 35cuc - et en mauvais état, bref ce n'est vraiment pas une adresse que je recommande) et allons manger dans une autre casa des crevettes et du poisson au bord de la mer (7cuc pour les crevettes, 8 pour le poisson).
Nous prenons ensuite le bus en direction du centre ville (5cuc par jour et par personne) et visitons les magasins qui n'ont pas grand intérêt.
Nous essayons de réserver nos billets de bus pour aller à Cienfuegos le lendemain mais l'aimable dame au guichet (ironique) nous indique que nous devons revenir demain à 7h00 et qu'aucune réservation à l'avance n'est possible.
Nous reprenons le bus pour visiter l'est de la ville qui regroupe les hôtels, nous restons à l'étage découvert du bus qui nous offre un beau panorama sur la mer , les hôtels de luxe et la mangrove.
Sur le retour nous descendons un peu avant notre arrêt pour pouvoir marcher au bord de l'eau et regarder le soleil se coucher.
Au vu des nombreux travaux et la construction de nombreux nouveaux hôtels, je ne serai pas étonné que Veradero devienne la destination du tourisme de masse venant principalement des US.
Coucher à 20h00 sans avoir dîné et après avoir fait un génocide de moustiques...
JOUR 6 - Samedi 5 novembre
Réveil difficile à 6h10 pour quitter la casa a 6h30. Le bus viazul part à 7h30 et il faut être à la station une demi heure avant pour pour voir prendre les billets. La nuit a été compliquée à cause de nos voisins très bruyants qui ont regardé la télé jusqu'à 23h sans vouloir baisser le son avant de sortir en ville, et même en rentrant de boite! Bref cette casa ne restera pas dans nos mémoires.
Le trajet en bus est plutôt confortable, bien plus que les taxis collectivos. Après un passage par Santa Clara, nous atteignons Cienfuegos a 13h pour 16cuc chacun.
La ville de Cienfuegos est très vivante (sans doute car nous sommes samedi) et tres colorée. Nous déjeunons dans le centre ville, crevés!
Après avoir réservé la laguna pour le lendemain (cubanacan pour 40 Cuc, 20 pour le taxi et 2x10 pour l'entrée, le taxi passe nous chercher le lendemain à noter casa a 8h00) nous continuer à marcher dans la ville.
Nous arrivons à notre casa et nous avons la bonne surprise de trouver une casa très colorée, très accueillante et très bien entretenue, rien à voir avec celle que nous venons de quitter.
Nous partons ensuite à pied jusqu'à la punta, il y en a pour plusieurs km rien que pour y aller, le retour est un peu difficile mais la balade est vraiment jolie en longeant la baie.
JOUR 7 - Dimanche 6 novembre
Pendant la nuit nous sommes passés à l'heure d'hiver, une semaine après l'Europe, nous avons gagné une heure de sommeil supplémentaire. Notre taxi nous emmène à 9h00 à la laguna située à 25 minutes en voiture de Cienfuegos (avec du recul avoir payé 20 Cuc pour l'aller/retour est excessif). Notre chauffeur a quand même son utilité, il nous permet de partir avec la première vague de touristes.
Le parcours commence dans la forêt où nous voyons quelques oiseaux, (Martin piqueur notamment), des trous de tarentules que le guide essaie de faire sortir en imitant un appât avec un épi d'herbe pour que l'araignée s'y accroche et sorte de son trou. Nous n'en verront que les pattes mais nous imaginons très bien la taille de ces grosses araignées.
Nous voyons aussi des nids de termites accrochés aux arbres et des fourmis coupe feuille.
Nous montons ensuite a bord d'une barque pour s'approcher au plus prêt des flamants roses qui se nourrissent au milieu de la lagune.
Notre guide nous indique que ce sont des bébés flamants roses, que les adultes sont en ce moment en Floride et ne vont pas tarder leur migration vers Cuba. Les bébés restent un an dans la lagune, ils sont reconnaissable par leur couleur grise et non pas rose. La taille d'un adulte flamant rose est de 1m80 pour les femelles et 1m90 pour les mâles.
Nous voyons aussi des charognards et des pélicans.
De retour à la casa, nous prenons nos encas commandés la veille et partons pour la station de bus viazul. Nous avons de la chance, nous avons les deux dernières places pour le bus de 12h15, qui partira à 12h00...
Après deux heures de bus nous atteignons Trinidad (pour 6 Cuc chacun), à notre sortie du bus nous réservons directement nos billets pour Camaguey dont le départ est prévu dans deux jours. A la sortie de la station, nous sommes sollicités comme jamais par les taxis et les rabatteurs pour les casas.
Trinidad est une très jolie ville entièrement pavée et peu de voitures circulent. Le centre ville est interdit aux voitures, des plots empêchent leur passage.
Nous déposons nos affaires à la casa et faisons une pause bien méritée! J'ai des ampoules...
Nous réservons une excursion pour le lendemain à cubatur pour le parc national Torres de Collantes (47 Cuc chacun, transport+ balade + déjeuner compris) et nous continuons à visiter la ville, ses rues pavées, son marché...
Nous prenons un verre à côté de la plaça major où des musiciens jouent.
Nous faisons le tour indiqué dans le guide, nous sommes étonnés de voir qu'à moins de 100 mètre de la plaça major se trouvent des quartiers populaires très pauvres mais avec pas mal de charme.
Une fois ce tour terminé nous faisons halte à 17h30 dans un bar conseillé par le lonely planet et après quelques verres de la spécialité du bar, quelques mojitos et quelque encas, nous n'arrivons pas à quitter l'ambiance de ce lieu, peu cher (37 Cuc pour toutes nos consommations) et avec de très bons musiciens (tip:0,5 Cuc, toute la monnaie qui nous restait).
A 21h, quand nous le quittons enfin une très longue queue s'étend à l'extérieur.
JOUR 8 - Lundi 7 novembre
Réveil matinal et après un nouveau petit déjeuner très vitaminé et très fruité, nous rejoignons cubatur pour notre randonnée de la journée.
Le camion (militaire) qui nous transporte à bien du mal dans les montées. La route est quand à elle très belle, il ne faut pas oublier de prendre un pull car la température est très fraîche en altitude. La balade de 4 km est très sympa, un peu glissante par endroits, heureusement qu'il ne pleut pas. L'averse n'arrivera qu'à bord du camion sur le chemin du retour.
Au milieu de la balade, nous nous arrêtons à une cascade où malgré l'eau très fraiche nous nous baignons (je n'y pas très longtemps, mais Joss semble apprécier).
Assis sur le ponton les pieds dans l'eau, les poissons viennent nous chatouiller les pieds pour venir manger nos peaux mortes (un peu degueu mais agréable).
Nous marchons dans la forêt, la végétation est magnifique!
La balade se termine par un déjeuner (poulet au riz) compris dans le prix. La fatigue se fait bien sentir!!
Nous faisons aussi un stop pour boire du café (capucino 2,5 Cuc) où nous apprenons en complément de ce que nous avons déjà appris à Vinales que seul le café arabica (produit ici) est à l'export. 90% de la production est destinée à l'état qui fixe le prix selon la qualité. L'état achète pour 165 pesos 13kg aux producteurs (en très forte augmentation par rapport à l'année dernière où l'état ne payait que 65 pesos, cette augmentation étant justifiée par le changement climatique) La quasi intégralité de l'export est quant à lui acheté par les japonais pour 18000 dollars la tonne. Seulement le café robusta (celui acheté à Vinales) est bu par les cubains.
La balade se termine par un déjeuner (poulet au riz) compris dans le prix. La fatigue se fait bien sentir!!
Nous faisons aussi un stop pour boire du café (capucino 2,5 Cuc) où nous apprenons en complément de ce que nous avons déjà appris à Vinales que seul le café arabica (produit ici) est à l'export. 90% de la production est destinée à l'état qui fixe le prix selon la qualité. L'état achète pour 165 pesos 13kg aux producteurs (en très forte augmentation par rapport à l'année dernière où l'état ne payait que 65 pesos, cette augmentation étant justifiée par le changement climatique) La quasi intégralité de l'export est quant à lui acheté par les japonais pour 18000 dollars la tonne. Seulement le café robusta (celui acheté à Vinales) est bu par les cubains.
Le retour se fera en partie sous la pluie et après un arrêt au mirador où nous avons une superbe vue sur la plaine et Trinidad, nous rejoignons notre casa en fin de journée (18h00).
Le dîner est une nouvelle fois très bon, soupe, crevette, langouste, riz et chips de banane au menu.
JOUR 9 - Mardi 8 novembre
Réveil matinal un nouvelle fois sous le chant des coqs. Après un petit déjeuner plutôt moyen (nous avons été habitué à mieux), nous nous rendons à la station de bus direction Camaguey.
Le bus est parti à 10h00 pour atteindre Camaguey 6h00 plus tard avec une pause de 45min pour le repas. Les chauffeurs se sont aussi arrêtés pour faire leurs propres courses au bords de la route. Bref nous sommes bien contents d'atteindre notre casa après avoir partagé le taxi avec d'autres français (6cuc en tout).
Le bus est parti à 10h00 pour atteindre Camaguey 6h00 plus tard avec une pause de 45min pour le repas. Les chauffeurs se sont aussi arrêtés pour faire leurs propres courses au bords de la route. Bref nous sommes bien contents d'atteindre notre casa après avoir partagé le taxi avec d'autres français (6cuc en tout).
Nous considérons cette ville comme une ville étape pour atteindre Santiago et nous sommes étonnés par le centre ville, plutôt moderne, assez riche, beaucoup d'églises, de cinémas et en bon état.
Après un dîner rapide dans un Resto Cubain recommandé dans le guide mais dont le porc était trop gras, le poisson trop frit, nous rentrons la nuit tombée nous coucher.
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